PLATEAU DE HAYE ET HAUSSONVILLE : LA SOLIDARITÉ EN FÊTE À NANCY
J’ai participé à deux rendez-vous majeurs de la vie nancéienne : la fête de quartier de Haussonville et celle du Plateau de Haye. Deux quartiers aux visages différents, mais unis par une même force : celle de leurs habitant·es, de leurs associations et de l’énergie collective qui y circule.
À Haussonville, l’ambiance était joyeuse, familiale, marquée par les sourires, les échanges, les retrouvailles. Ce quartier, riche de mémoires et de luttes sociales, a su mettre à l’honneur son histoire grâce à une exposition passionnante sur sa création. Cela nous rappelle qu’un quartier, ce n’est pas qu’un ensemble de rues : c’est une communauté humaine, forgée par les parcours, les engagements, les solidarités.
Je tiens à saluer chaleureusement l’association des utilisateurs du centre social OHS Jolibois, le conseil citoyen d’Haussonville et sa présidente Lamia Benkortbi pour leur engagement sincère. Merci également aux élu·es de la Ville de Nancy, Frédéric Maguin, Christelle Jandric, et aux membres de l’atelier de vie de quartier Blandan Donop Haussonville. Ensemble, vous donnez vie à une démocratie de proximité vivante, active, concrète.
Au Plateau de Haye, ce samedi 12 juillet, malgré la chaleur, la mobilisation n’a pas faibli. Jeux pour enfants, animations, stands associatifs, restauration : tout était réuni pour faire de cette journée un vrai moment de bonheur partagé. Mais au-delà de la fête, cette journée fut aussi un temps fort de reconnaissance pour toutes celles et ceux qui, dans l’ombre, construisent au quotidien les liens qui font société : éducateurs, médiateurs, associations, bénévoles, structures de jeunesse…
Je veux remercier particulièrement Mohamed, vice-président de l’AJAN (Association Jeunesse Active de Nancy), pour sa présence attentive et son engagement sans faille. Comme tant d’acteurs de terrain, il donne corps à une République qui agit, qui écoute, qui rassemble.
Ces fêtes de quartier nous rappellent une chose essentielle : la République se vit ici, dans les quartiers populaires, là où l’on invente chaque jour de nouvelles solidarités, où l’on crée du commun, où l’on refuse le repli. Ce sont des territoires de projets, de fierté, d’émancipation — bien loin des caricatures.
Merci à toutes celles et ceux qui font vivre ces quartiers avec dignité, constance et chaleur humaine. Ensemble, nous bâtissons une société plus juste, plus solidaire, plus vivante.
