UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉCONNECTÉ FACE AUX ATTENTES DES FRANÇAIS
Mis à l’écart depuis sa dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a tenté hier soir, sur TF1, de revenir sur la scène politique en défendant son bilan.
Tout comme la politique dogmatique de l’offre qu’il mène obstinément, Emmanuel Macron refuse idéologiquement de nationaliser ArcelorMittal, même temporairement. À l’image de ce qui a été fait au Royaume-Uni avec l’entreprise British Steel, le Président pourrait, à travers une politique volontariste, au moins imposer un rapport de force entre l’État et l’entreprise afin de sauver les 636 emplois des annonces de licenciements qui déstabiliseraient une filière entière.
Je suis très inquiète pour les salariés d’ArcelorMittal qui ne doivent pas subir le même sort que ceux de Vencorex, d’Arkema et de bien d’autres entreprises, ainsi que pour la souveraineté industrielle de la France. Je réitère mon soutien aux salariés et à leurs familles qui vivent également une période incertaine et compliquée.
Concernant les référendums proposés par Emmanuel Macron, il a maintenu un grand flou sur le sujet et évoqué une question sur la fin de vie alors qu’une proposition de loi est actuellement débattue dans l’hémicycle. Or, le referendum, outil démocratique indispensable, ne doit pas être utilisé comme une procédure de contournement du Parlement.