L'URGENCE DE LA DÉSESCALADE ENTRE L'IRAN ET ISRAËL
Depuis la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juin, Israël bombarde des sites nucléaires iraniens et des lieux symboliques du pouvoir. En réponse, l’Iran a tiré plusieurs missiles sur l’État hébreux.
Pour les populations concernées, cette escalade militaire meurtrière doit cesser.
Pour justifier le lancement de son opération « Lion dressé », l’armée israélienne assure qu’elle dispose de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique, constituant ainsi une « menace pour la survie même d’Israël ».
L’Iran dispose en effet d’un niveau d’uranium 45 fois supérieur à la limite autorisée par l’accord de Vienne selon le dernier rapport de l’AIEA. Or, pour la stabilité de la région, le régime des mollahs ne doit pas être en capacité de détenir l’arme nucléaire.
Mais ce n’est pas par la violence et la force qu’il doit en être empêché.
Les députés Socialistes et apparentés ont donc appelé aujourd’hui, dans l’hémicycle, à un cessez-le-feu et à un règlement du conflit par la voie diplomatique.
Face au chaos, la primauté du droit international doit s’affirmer.