JOURNÉE NATIONALE DES MÉMOIRES DE LA TRAITE, DE L'ESCLAVAGE ET DE LEURS ABOLITIONS : UN DEVOIR DE SOUVENIR ET UN APPEL À LA VIGILANCE
Le 10 mai marque, chaque année, la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. À cette occasion, je me suis rendue au parc Sainte-Marie de Nancy, pour participer à la cérémonie commémorative organisée avec la Coordination Africaine de Nancy.
Cette journée solennelle rend hommage aux millions de femmes, d’hommes et d’enfants victimes de l’esclavage et de la traite négrière, et célèbre les combats menés pour leur abolition. Elle s’inscrit dans le prolongement de la loi du 10 mai 2001, dite loi Taubira, par laquelle la France a reconnu la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité — une première dans le monde.
Car si l’esclavage d’hier a été aboli, la traite des êtres humains demeure aujourd’hui une réalité, sur notre continent comme ailleurs. Exploitation sexuelle, travail forcé, trafic d’organes : autant de formes contemporaines d’asservissement contre lesquelles il faut continuer de lutter, sans relâche.
Le respect de la dignité humaine est un idéal universel que nous devons faire vivre chaque jour. À Nancy, ville profondément humaniste, cette mémoire entre en résonance avec notre histoire républicaine et notre engagement pour les droits fondamentaux.
La cérémonie, empreinte de recueillement et de musique, a permis de rassembler élus, associations, citoyens et citoyennes autour de cette mémoire partagée, pour honorer les victimes du passé et faire front contre les injustices du présent.