CONFÉRENCE FINANCES PUBLIQUES : ALERTE SUR NOTRE SYSTÈME SOCIAL ET NOS SERVICES PUBLICS !

Après l’organisation d’un « comité d’alerte sur le budget » auquel les parlementaires ont été conviés seulement au petit matin, une conférence de presse a été tenue par le Premier ministre.

L’exercice dans sa globalité s’est révélé être un simulacre de concertation pour les médias. Cette opération de communication dénoncée par les organisations syndicales avait pour seul objectif de pointer du doigt le contexte actuel et la responsabilité des Français afin de justifier leurs annonces plutôt que d’assumer la responsabilité politique des dérapages budgétaires de 2023 et 2024 mise en avant par le rapport de la Cour des comptes. 

Dans une litanie habituelle, François Bayrou puis Éric Lombard et Amélie de Montchalin ont ainsi tenté de faire accepter l’effort supplémentaire demandé aux français de 40 milliards d’euros d’économies pour le budget 2026.

Sous couvert de « parler le langage de la vérité », François Bayrou fait encore porter le poids de la situation budgétaire sur les plus fragiles d’entre nous : le pays ne produit pas assez, les Français ne travaillent pas assez, l’Etat est trop dispendieux… La mise à l’amende de la politique de l’offre et la révision de notre politique fiscale deviennent de véritables urgences, à l’heure où le Gouvernement préfère sacrifier nos services publics plutôt que faire contribuer les plus fortunés.

La situation de nos finances publiques mérite mieux qu’une simple opération de communication visant à culpabiliser les Français. Les parlementaires ont fait de nombreuses propositions pendant le projet de loi de Finances 2025, propositions balayées rapidement pour ne pas faire contribuer les plus riches ou remettre en cause les cadeaux fiscaux faits aux grandes entreprises.

Face à l’austérité budgétaire du Gouvernement, les Socialistes proposent une politique budgétaire guidée par la justice sociale et la réduction des inégalités !