PROPOSITION DE LOI DUPLOMB ET DÉNI DE DÉMOCRATIE
L’Assemblée nationale devait débattre à partir du 26 mai de la proposition de loi dite Duplomb, qui vise notamment à réautoriser les néonicotinoïdes, à revenir sur l’indépendance de l’Anses et à faciliter le déploiement des mégabassines.
Nous refusons l’opposition factice entre productivité et écologie. Notre ligne est claire pour sortir de l’impasse et calmer les tensions : il faut préserver l’indépendance de la science, installer une véritable démocratie de l’eau et réanimer le plan de sortie des pesticides en investissant massivement dans la recherche.
Mais le débat n’a pas eu lieu dans l’hémicycle, nous avons assisté à un déni de démocratie flagrant !
En décidant de rejeter leur propre texte par une manœuvre de procédure, le centre et la droite, avec le soutien de l’extrême droite, contournent le débat parlementaire. C’est une atteinte grave à notre démocratie. En rendant les arbitrages sur des sujets essentiels à huis clos, au sein de la commission mixte paritaire, nos concitoyens sont privés de toute transparence.